Chapitre 9

                                          Elle se déplace donc vers le Sud, en direction du village. A l'entrée du village, un homme l'interpelle. Il lui dit:

-Excusez moi mademoiselle, vous êtes la jeune fille qui vivait avec madame Fraya ?

- Oui c'est bien moi, dis-je d'un ton hésitant. Qui êtes vous ?

-Toutes mes excuses, je m'appelle monsieur Victor. J'étais un ami de votre grand-mère...

-Je vous demande pardon mais je suis pressée, dis-je en m'éloignant.

-Attendez mademoiselle, je voulais vous présenter mes sincères condoléances, j'étais très proche de votre grand-mère.

-Merci beaucoup, monsieur. J'aimerai bien discuter plus longtemps avec vous, mais je suis vraiment pressée. Au revois.

Avant même qu'il ai le temps de répondre, elle s'éloigna.

En arrivant au centre du village, Giuliana vit une grande foule rassemblée sur la place, devant l'église. Un homme monté sur une estrade disait:

-Mesdames et messieurs, j'ai l'honneur de vous annoncer que la femme du nom de Drina, accusée d'être une sorcière, périra ce soir, au coucher du soleil. Que ce soit un avertissement aux autres sorcières de ce village.

-Hourra, hourra vive le maire !!!!!!

A ce moment là, elle a compris qu'il fallait qu'elle parte avant que les villageois se rendent compte de qui elle était.

Plus elle s'avançait dans le village, plus elle avait l'impression d'être observée. Peu de temps après, elle arriva devant plusieurs bâtiments en bois, qui ressemblaient à de grands chalets. En s'approchant, elle vit une pancarte où il est inscrit: "Grange, chevaux à louer".

La jeune femme s'avança donc en regardant tout autour de moi, ébahie par le paysage qui s'offrait à elle. Un grand espace vert avec des fleurs de toutes parts. Quelques chevaux au loin galopaient vers elle. Elle était tellement absorbée par ce qu'elle voyait qu'elle n'entendit pas l'homme qui l'a surprise en lui parlant.

-C'est beau, n'est-ce pas ?

-Oh,... oui c'est magnifique, je suis désolée, je ne vous avez pas entendue.

-Ce n'est pas grave, que puis-je faire pour vous mademoiselle ? Je suis George, le fermier.

-Enchantée, je suis Giuliana. Je voudrai vous acheter un cheval.

-Quel type de cheval cherchez-vous ?

-J'en recherche un qui est capable de galoper vite, qui est facile à monter et qui est capable de faire beaucoup de chemin sans s'arrêter.

-Hum... laissez-moi réfléchir lequel sera le mieux pour vous... Je crois que Lilas, sera parfaite pour vous.

-Lequel est Lilas ?

-Lilas n'est pas ici, elle est à l'intérieure. Mais je dois vous prévenir, elle ne se laisse pas monter par tout le monde. Elle choisit ses cavaliers.

-Bien alors allons voir Lilas, si cela ne vous dérange pas ?

Elle le suit jusque dans la grange où elle voit des chevaux allongés au sol, certains ont l'air épuisés, d'autres ont des bandages au niveau des pâtes. Plus ils s'avancent dans la grange, plus les chevaux deviennent nerveux.

-Nous y voilà dis monsieur Georges.

Il ouvrit le box et un cheval bleu nuit s'avança. Mr Georges l'équipe.

Une trentaine de minutes après, Lilas était prête à être montée.

-Puis-je la monter avant de vous payer ?

-Oui bien sur

Immédiatement après, qu'il ai prononcé ces mots, Lilas et Giuliana commençent à galoper. Elles se testaient à tour de rôle. Elle avait un sentiment étrange avec elle, elle se sentait, comment dire, liée à elle. Revenant à la grange, Giuliana ne descendit même pas de Lilas.

-Combien vous dois-je ?

-Hum, c'est mon meilleur cheval donc le prix sera élevé.

-J'ai de quoi payer. Vous en voulez pour combien ?

-Cela vous fera donc 100 000 écus d'or.

Lui tendant une bourse avec l'argent demandé, elle lui dit au revoir et elle partit pour chercher ses origines.